A la découverte de la tourbière...

Ambiance brumeuse ce matin sur la tourbière des Creusates. Les nuages passent lentement au dessus des sommets du massif des Bauges, laissant au passage de petites gouttelettes au sommet des hautes herbes. Pas un bruit ne vient de cette grande zone humide, le froid et la rosée empêche les criquets de chanter.

Tourbière des creusates - Nikon D2x, 200mm f2,5.

J'avance avec précaution, le milieu naturel est fragile et certaines espèces ne supportent pas d'être piétinée. C'est le cas de la star de la tourbière : la droséra.

Cette petite plante carnivore ne poussent que dans les zones humides : marais, landes humides ou tourbière. Haute de seulement quelques centimètres, ces feuilles en forme de raquette sont recouvertes de poils rouges collant. Attirés par la couleur et les extrémités brillantes, les insectes se posent sur la feuille et s'y engluent. La feuille se replie lentement, enfermant la mouche qui meure d'asphyxie avant d'être digérée !

Drosera au milieu de la tourbière des creusates - Nikon D2x, 180mm macro, f4,5.

La tourbière abrite également d'autres espèces, plus classiques, comme cette épeire diadème attendant d'être réchauffée par un soleil qui tarde à venir ! Le milieu humide favorise la croissance de ces araignées en leur fournissant une quantité importante d'insectes volant...comme les moustiques par exemple !

Epeire diadème tenant le bon bout, tourbière des creusates - Nikon D2x, 180mm macro, f4,5.

Ma découverte de la tourbière s'achève avec la prêle des bois. Cette plante très graphique me fait penser à un sapin de noël avec toutes ces gouttes de rosées !

Prêle des bois couverte de rosée, tourbière des creusates - Nikon D2x, 180mm f4,5.

 

 

Précédent
Précédent

Randonnée dans le massif du Beaufortain !

Suivant
Suivant

Les apollons, chapitre deux : ... l'apollon !