Les apollons, partie 2 : l'apollon !

Apollon sur sa marguerite, recto. Sony A99, sigma 105mm macro.
Apollon sur sa marguerite, recto. Sony A99, sigma 105mm macro.

Rencontre avec l'Apollon en Vanoise.

Voici donc l'apollon, le plus grand, le plus rapide, celui qui se joue des rafales de vent et des dénivelés grâce à son vol puissant !

Depuis quelques années, je pars à la recherche de parnassius apollo chaque été sur les pentes fleuries et ensoleillées des alpes. Les conditions étant plus ou moins favorables, les papillons ne sont pas toujours nombreux au rendez-vous, mais m'ont déjà permis de faire quelques photos dans le Vercors ou au sud du massif de la Vanoise en 2013 et 2014.

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Cette fois ci, je me suis rendu au nord du parc national, à Pralognan-la-Vanoise. Marchant le long du Doron, je suis doucement passé de 1500 à 1900m d'altitude, observant aux jumelles les pentes fleuries, à la recherche de papillons blancs.

J'ai cru plusieurs fois avoir trouvé l'apollon avant de me rendre compte qu'il s'agissait de gazés. De loin, tous les papillons blancs se ressemblent !

Apollon sur sa marguerite, verso. Sony A99, sigma 105mm macro.
Apollon sur sa marguerite, verso. Sony A99, sigma 105mm macro.

Arrivé à 1800m, me voici devant un beau versant, rempli d'ombellifères, de marguerites et de centaurées. Comble du luxe, un sentier de randonnée permet de la parcourir sans abimer la végétation. Un rapide coup d'oeil aux jumelles me confirme que les apollons sont bien là ! A 50 mètres, je distingue les ocelles rouges et les tâches noires présentent sur les ailes ainsi que le vol, alternant battements d'ailes puissant et glissades, différent de celui du gazé.

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Une fois le lieu trouvé, il reste à faire les photos ! Pour cela ma méthode est simple : plutôt que de courir après les papillons en pleine journée à flanc de montagne, je me rends sur place une heure avant que le soleil cesse d'éclairer les lieux.

Là, j'observe les papillons voler en attendant qu'ils se posent pour la nuit. Le plus dur est d'arriver à suivre plusieurs apollons en même temps et de mémoriser l'emplacement de chacun. Une fois que le soleil a disparu, marque l'emplacement de chaque individu avec un bâton planté à la verticale ou au GPS. Le premier fonctionne mieux que le second mais parfois il n'y a pas de bâton suffisamment grand...

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Je reviens le lendemain matin certain de retrouver mes petits sujets, disponibles pendant plusieurs dizaines de minutes durant les meilleures lumières de la journée. Ensuite, une fois réchauffés par le soleil, ils repartiront pour une nouvelle journée de vol !

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